Même si « quantité de chaleur donnée égale quantité de chaleur reçue » et que « rien ne se perd », il faut faire le constat que les transferts énergétiques existent et qu’ils ne vont pas dans le bon sens. Ce n’est pas la planète qu’il faut envelopper d’une couche calorifère (au risque de la perturber profondément), mais bien donner de la chaleur et de l’énergie à tous les humains. C’est pourtant ce que font les sociétés les plus riches de la terre, dont nous faisons partie.
Nous épuisons nos ressources naturelles, nous provoquons le réchauffement anormal et rapide de la planète (avec les conséquences catastrophiques que nous commençons à ressentir), nous prenons des risques inconsidérés pour les générations futures avec le nucléaire, nous achetons à prix d’or (noir) notre pétrole et ses dérivés, etc. Et tout cela pour le plus grand profit de grosses entreprises multinationales.
Nous avons en réalité perdu le contrôle de notre production et de notre consommation énergétiques ! Et nous « oublions » que nous disposons d’autres sources énergétiques possibles, ici à Erezée. Nous zappons la toute première étape qui dit que la meilleure énergie, c’est celle que nous ne consommons pas !
En gros, c’est cela la « transition énergétique » : passer le plus possible, et le plus rapidement possible, à une production et une consommation énergétique qui soit parcimonieuse, renouvelable, la moins polluante et qui ne soit pas une menace vitale pour les générations futures.
Nous sommes aujourd’hui informés sur la question, personne ne peut affirmer « ne pas savoir ». Il en va donc clairement de notre responsabilité. Reprenons donc le contrôle de notre énergie !
Et c’est possible à tous les échelons, de l’individuel au collectif, en passant bien évidemment par la Commune.
Consommer moins !
Innover !
Soyons réalistes !
Il n’y a pas UNE solution énergétique, cela se saurait… Mais il y a un MIX à mettre en œuvre pour assurer à la fois la sécurité d’aujourd’hui et de demain en matière énergétique, à des coûts supportables, sans pour autant mettre en danger les générations futures.
Le PCDR aurait pu innover dans ce sens. Il a été court-circuité (un comble en matière d’énergie !), mais il n’est pas trop tard !
Une bonne santé peut être définie par l’absence de limitations d’activités dans les gestes de la vie quotidienne et l’absence d’incapacités.
La Commune doit participer à la poursuite de cette bonne santé pour tous les citoyens, que ça soit par la prévention ou par des mesures palliatives.
La prévention santé passe en tout premier lieu par l’information et l’alimentation. Notre assiette est notre première pharmacie !
C’est avant tout une démarche personnelle, mais que peut soutenir le pouvoir communal et le CPAS. La santé se cultive également grâce au lien social que nous voulons renforcer de différentes manières.
Outre l’action que peut mener le CPAS dans le domaine de la santé, d’autres mesures peuvent être prises plus précisément par la Commune :
Les pouvoirs publics ont également un rôle majeur à remplir pour l’intégration des personnes malades ou handicapées. Erezée compte près de 200 personnes adultes en situation de handicap. Une centaine dispose d’une carte de stationnement sur un emplacement réservé.Une étude doit vérifier l’existence de ces emplacements dans tous les endroits publics. Il faudra également créer une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite au distributeur de billets de la maison communale.
La création d’un Centre de jour sera également être étudiée avec les professionnels du secteur, dans le cadre du développement du Home Philippin. Un tel Centre pourrait être une aide précieuse pour les proches des personnes malades ou handicapées, en les « libérant » quelque peu de l’accompagnement lourd que la maladie ou le handicap leur impose souvent.
Enfin, rappelons aussi le rôle important des services d’aides et de soins à domicile. Ils méritent également d’être soutenus.
Et parce que le rire contribue à la santé, terminons par un trait d’humour de Jacques Prévert :
On a beau avoir une santé de fer, on finit toujours par rouiller !
Le sport, tout le monde en conviendra, est d’un apport incontestable à la vie d’une communauté.
Bien pratiqué, bien encadré, il est un facteur de santé et d’épanouissement personnel. Il est également facteur de développement, de connaissance et de maîtrise de soi.
Bien conçu et organisé, le sport est éducatif. Il permet la rencontre, la saine confrontation avec d’autres sportifs, un défi empli de considération et de respect. La notion de « Fair-play » trouve son origine dans le sport…
Le sport est facteur d’intégration sociale, de communication, de rencontre. Ce n’est évidemment pas le seul, mais il est important.
Cela dit, précisons que toutes ces considérations sont valables pour le sport amateur, le sport pour tous. Parce lorsque l’argent, le pouvoir et les dérives sociétales s’en mêlent, le sport peut être exécrable. Mais peut-on encore parler de « sport » dans ces cas ?
Quel est le rôle des pouvoirs publics dans ce domaine, en particulier le rôle d’une Commune ?
A nos yeux, il est double :
A Erezée, un gros effort a été fait, en l’occurrence dans le cadre du hall de sports. Si la manière n’a pas été judicieuse (pas de concertation avec les clubs, pas d’évaluation des besoins, pas de collaboration transcommunale, etc.), le fait est que ce hall existe aujourd’hui ! Ce hall doit vivre et remplir ses fonctions, dans un cadre budgétaire raisonnable.
La gestion des premières années a été franchement catastrophique, mais la reprise en mains semble être une réalité. Cela prendra encore du temps, des décisions stratégiques devront encore être prises, mais c’est en route.
La collaboration avec les écoles doit être poursuivie, tout comme les stages de vacances. Elle devra se construire avec le collectif des aînés à mettre rapidement sur pied.
Le soutien aux différents clubs devra porter sur l’aide matérielle et d’infrastructure et sur l’encadrement qualifié, sur base de présentation des comptes annuels. Les clubs seront encouragés dans leur politique de jeunes et de sport familial.
Les manifestations sportives seront encouragées dans la mesure où elles suscitent de l’engouement et des « vocations » de sportifs amateurs et où elles contribuent à une image « sportive » de la commune d’Erezée.
L’activité sportive individuelle sera encouragée par le réseau des voies lentes, les circuits de balades pédestres, cyclistes, VTTistes ou équestres.
Des aires récréatives multi-sports et multi-générationnelles seront implantées dans différents villages, avec notamment des modules de condition physique pour adultes et seniors.
Un Prix sportif annuel sera créé, basé prioritairement sur le critère du mérite sportif, plutôt que sur les résultats. A ce titre, il pourrait donc être attribué à un bénévole, un parfait clubman… ou à un gestionnaire !
Bref, avec Vivr’Action, Erezée sera une commune sportive dans le sens noble du terme !
Se rendre au travail, à l’école, conduire ses enfants, faire les courses ou partir au sport, nos activités nécessitent des déplacements quotidiens, pour lesquels la voiture est malheureusement quasi incontournable aujourd’hui, surtout dans notre commune rurale. Pourtant, la voiture ne sera pas éternelle…
Pour Vivr’Action, une meilleure mobilité est nécessaire et contribuera à un meilleur cadre de vie, tout en favorisant la convivialité, la protection de l’environnement, la solidarité entre citoyens.
La commune d’Erezée est traversée par plusieurs axes qui entraînent une circulation de plus en plus dense sur notre territoire, essentiellement du trafic de transit, en ce compris de véhicules encombrants et poids lourds. C’est une source de nuisances et d’insécurité.
Vous avez été nombreux à le demander dans notre enquête et lors de nos multiples rencontres : des aménagements de sécurité sont nécessaires afin de maîtriser ce flux. Nous le vivons tous, la mobilité est un souci majeur et la commune se doit d’être en première ligne pour s’attaquer à cette question.
Un Plan Intercommunal de Mobilité (PICM) a été présenté lors de la législature précédente. Ce PICM est un outil qui vise à faciliter la planification de la mobilité d’une commune et à améliorer l’accessibilité, la mobilité et la sécurité sur un territoire. Il serait temps de le mettre en œuvre.
Des services existent et fonctionnent bien comme la Locomobile ou Les Passagers du Pays. Il faut continuer à développer et améliorer ces collaborations, tout en restant ouvert à tout autre projet nouveau ou innovant.
En matière de « mobilité douce », les priorités sont nombreuses, vu le retard pris par la majorité sortante :
Encourager la mobilité douce, c’est avant tout rendre la mobilité plus conviviale, responsable, mais c’est aussi promouvoir la santé de nos concitoyens !
Une meilleure mobilité ne peut se développer sans une amélioration de la sécurité pour tous les usagers de la voie publique :
Complémentairement aux investissements et aménagements proposés, la Commune a aussi un rôle important en matière de sensibilisation. Des actions seront remises en place : journée de la mobilité,…
Nous faisons nôtre la participation citoyenne telle que conçue par la Fondation Rurale de Wallonie. C’est sur leur site internet que l’on trouve son développement, dans les pages consacrées aux questions.
Voici :
Quelle est notre conception de LA PARTICIPATION CITOYENNE ?
Toute participation doit comporter successivement : l’information, la consultation, la concertation et la coproduction.
Ces étapes se retrouvent tant dans la phase de diagnostic et d’élaboration de la stratégie que lors de la mise en œuvre des projets et son évaluation.
L’information est un préalable et se poursuit tout au long du processus : il s’agit d’ouvrir aux citoyens l’accès à des informations, mais également de les comprendre, les comparer, les mettre en perspective…
La consultation vise à recueillir l’avis de la population en laissant libres les autorités de prendre en compte les éléments qu’elles jugent pertinents.
La concertation suppose une réelle négociation entre les parties. Elle peut transformer profondément le projet initial.
Les autorités gardent toutefois l’initiative et le pouvoir final de décision.La coproduction s’inscrit dans un modèle de conception collective du projet. Elle s’établit entre les acteurs publics et privés du territoire. Les mandataires ne viennent pas avec une vision précise des buts à atteindre. Ils acceptent d’entrer dans une réflexion permettant un choix d’orientations.
Dans un processus participatif, il est parfois nécessaire d’injecter des constats, des pistes, des méthodes… pour alimenter la réflexion et la rendre plus efficiente. Il s’agit aussi d’informer des limites imposées par le contexte légal et financier ou par l’intérêt collectif.
Mais il ne s’agit en aucun cas d’imposer aux citoyens une décision déjà prise.
Source : https://www.frw.be/questions.html
Question subsidiaire :
Quelle conception a la majorité sortante de la participation citoyenne au PCDR ?
Notre réponse :
Notre conclusion : pas étonnant que les citoyens aient abandonné…
Tous prônent la qualité de vie dans la commune. Forcément, tout le monde y tient ! Mais dans les faits ?
Cadre de vie
Le cadre de vie d’Erezée et de ses villages est agréable et d’une beauté saisissante. Mais le sauvegarder est un combat permanent !
Propreté
Eau et alimentation
Sécurité
Tranquillité
Services
Convivialité
Les documents administratifs
Nous voulons revoir tout ce système de manière à mieux répartir la taxation sur la délivrance des documents administratifs.
Urbanisme
Nous souhaitons la mise en place d’une Commission Consultative communale d’Aménagement du Territoire et de la Mobilité. Il faut savoir que la mise en place de cette structure consultative est subventionnée par le Gouvernement wallon depuis 2007.
C’est en effet un outil de participation citoyenne important, même si les avis rendus ne sont pas contraignants.
Les communes disposant d’une CCATM sont tenues de lui soumettre certaines matières obligatoires sur l’aménagement du territoire et à l’urbanisme.
Les commissions peuvent aussi, d’initiative, donner des avis sur tout sujet qu’elles estiment pertinents. Il est important, cependant, de souligner que les avis rendus ne sont pas contraignants pour le pouvoir communal qui motive, le cas échéant, sa divergence d’avis avec la commission.
Le service des eaux
Une alimentation en eau de qualité, assurée en toute saison et à un prix correct, voilà ce que doit viser la politique communale de l’eau.
En tant que commune productrice d’eau, Erezée s’est lancée, il y a plusieurs années, dans des prospections pour trouver une nouvelle source d’alimentation. Le nouveau forage de Soy permettra de tendre vers une plus grande autonomie, c’est positif.
Il faut tout de même savoir que cet ouvrage représente un investissement de 650.000€, auxquels s’ajouteront les frais annuels de maintenance… Tout cela pour dire que l’eau a un prix, même si jusqu’à présent nous payons un prix très raisonnable.
Cependant, vous avez été nombreux à vous plaindre -à juste titre- des relevés parfois anarchiques des compteurs ! Nous ne pouvons que le regretter et œuvrerons à remédier à ces dysfonctionnements.
Par le passé, nous avions d’ailleurs déjà proposé de moderniser la procédure : refus catégorique de la majorité qui a pourtant emboité le pas quelques mois plus tard…
Enfin, nous regrettons l’immobilisme du Collège Communal quant au remplacement des ouvriers absents. Vous vous souviendrez des gros problèmes de relevés des compteurs fin 2017. Une politique active est pourtant bien utile et nécessaire !
Les locaux administratifs
Les services administratifs travaillent dans des locaux trop exigus et non fonctionnels.
La prochaine mandature devra absolument trouver des solutions à cette situation, que ce soit à l’emplacement actuel ou sur un nouveau site. Nous nous engageons à étudier ce dossier et le faire avancer en concertation avec tout le personnel.